Sécurité et liberté...

“Celui qui est prêt à sacrifier un peu de sa liberté pour plus de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre.

Et finit par perdre les deux.”

Faute de courage pour écrire moi-même sur ce thème, qu'on peut, hélas, décliner à l'infini en cette inquiétante période, je vous envoie chez Céleste.

Commentaires

1. Le mercredi 2 juillet 2008, 11:45 par Otrynteus

Juste pour te signaler un problème technique sur ton lien hyper espace.

Pas grave, j'y vais à pied ;-)

2. Le mercredi 2 juillet 2008, 14:17 par Ga(i)elle

Rien que cette phrase vient de déclencher un débat dans mon bureau ! Et encore, juste le début de la phrase. Pour ma collègue, tu n'es pas libre si tu n'es pas en sécurité. Donc tu as des libertés (elle admet à la marge qu'elles soient un poil restreintes, et encore...) garanties. Moi je dis que tu n'es jamais aussi libre qu'en dehors de toute contrainte, même si c'est plus dangereux.
Et trop de sécurité tue la liberté, c'est clair.

“Celui qui est prêt à sacrifier un peu de sa liberté pour plus de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre.
Et finit par perdre les deux.”
Dans cette phrase, heureusement qu'il y a "plus de sécurité" parce que sinon je ne serais pas d'accord. Un peu de sécurité n'est pas liberticide (une société, un groupe structuré, de la cohésion). Toujours plus de sécurité est irresponsable.

Et maintenant je vais lire chez Céleste ;o)

3. Le mercredi 2 juillet 2008, 17:17 par cultive ton jardin

A Otrynteus:
Et là, ça marche?

4. Le mercredi 2 juillet 2008, 17:29 par Otrynteus

Ca m'a envoyé où il fallait...merci.

5. Le jeudi 3 juillet 2008, 00:25 par cultive ton jardin

Oui, Ga(i)elle, ça mérite discussion. De quelle sécurité, de quelle liberté s'agit-il? Dans le billet de Céleste, il s'agit, hélas, de supprimer la liberté d'autrui pour obtenir une sécurité fictive.

Peut-être la réponse est dans le fait que le mot "liberté" est au singulier. La liberté est une, elle ne se marchande pas. La supprimer "un peu", c'est la supprimer tout entière.

De même qu'on ne peut pas censurer "un peu", on ne peut pas ficher "un peu".

La phrase de Jefferson signifie peut être qu'il est illusoire de penser obtenir la sécurité par des concessions sur la liberté, puisque perdre la liberté c'est cesser d'être en sécurité?

6. Le jeudi 3 juillet 2008, 10:17 par Ga(i)elle

Je ne sais pas si c'est ce qu'il a voulu dire mais je suis tout à fait d'accord. :o)

7. Le vendredi 4 juillet 2008, 23:37 par vieil anar

La liberté, ça ne se mérite pas ça se gagne!

La sécurité, ça ne se mérite pas non plus, ça se subit!

Jefferson a tout faux, mais il a raison, quand même sur le plan de la logique pure!

8. Le lundi 7 juillet 2008, 19:47 par melchior griset-labûche

"Article 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression."
(DDHC89)
"Article 3. Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne."
(DUDH48)

9. Le mercredi 16 juillet 2008, 21:38 par cultive ton jardin

J'ai rencontré au hasard de mes lectures une bien meilleure formulation:

"La moitié d'un pain, c'est encore du pain. La moitié de la liberté, ce n'est plus la liberté".

10. Le lundi 21 juillet 2008, 22:55 par Roland

sur "Celestissima" il y a un autre billet pertinent par rapport à ce dont on parle ici, c'est celui-ci:
http://www.celestissima.org/?s=Tabacco

11. Le samedi 2 août 2008, 18:55 par Jean Claude Goujat

"La moitié d'un pain c'est encore du pain,la moitié de la liberté,ce n'est plus de la liberté."
C'est des tolérances,comme les maisons du même nom.,t'a le droit d'y entrer pas celui de te faire prendre.

12. Le vendredi 27 mars 2009, 09:20 par Virginie

Comme disait Voltaire: "Une pomme c'est une pomme, le quart d'une pomme... c'est le quart d'une pomme..."

Voila qui illustre tout a fait l'issus de ce débat. La philosophie de voltaire et ses combats pour la liberté de tous est impérissable... N'oubliez jamais.