Parole de femme

Chaminou commente chez moi, je vais voir chez elle. et je tombe, entre autres, sur une très vieille connaissance: le bouquin d'Annie Leclerc, "Parole de femme". Quoique je n'aie plus ouvert ce livre depuis de nombreuses années, je sais exactement, d'instinct, où le retrouver. Si ça ne vous paraît pas miraculeux, c'est parce que vous ne connaissez pas ma manière de (ne pas) ranger mes livres: je les sors, je les (re)lis... ou pas, je les laisse traîner ici ou là, puis un jour je fais un gros paquet, de la place sur une étagère en recasant là où ya des trous et basta.

Donc, Annie Leclerc. "C'est une parole si neuve..." écrit-elle dès la première page. C'était en effet une parole bien neuve. Après des années de féminisme désincarné (puisqu'on nous tient par l'utérus, exit l'utérus!), voilà qu'une femme découvrait, revendiquait avoir un corps. Parler de son corps. Ne pas dissocier son corps de sa parole.

Malgré (à cause de?) l'éblouissement que fut son bouquin, j'ai oublié Annie Leclerc. L'article de "Périphéries" me parle d'une inconnue. Pourtant, quelque chose me convient très bien: à propos de "Parole de femme", Mona Cholet parle d'un "pas de côté"

Bon, je vais relire tout ça, non? Merci Chaminou.